Les produits au Cannabidiol sont tout à fait légaux en France et considérés comme des compléments alimentaires lorsqu’ils sont ingérés ou bien comme cosmétiques lorsqu’ils ne s’ingèrent pas.
La commercialisation du CBD en France et en Europe soulève des enjeux politiques liés au caractère stupéfiant et à l’image négative renvoyée par le cannabis qui pourtant a bien d’autres applications. Enjeux scientifiques également puisque bien que pressenties dans de nombreuses études précliniques et cliniques, les propriétés thérapeutiques du CBD ne sont pas reconnues dans tous les pays, comme la France qui, à travers l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) demande plus de recherches et de temps pour avaliser les premiers résultats cliniques. A noter que le statut des propriétés thérapeutiques du CBD diffère au sein même des pays de l’U.E et que l’ANSM, sans le reconnaitre officiellement autorise (via ATU) des traitements à base de CBD (Epidiolex)
D’autres pays ont choisi une autre voie, autorisent et encadrent depuis longtemps ce que l’on appelle « cannabis médical », à savoir l’utilisation des cannabinoides CBD et THC pour leurs propriétés thérapeutiques.
L’U.E fixe un seuil maximum autorisé de 0.20% de THC dans un produit fini. En dessous de ce seuil, la concentration en THC est jugée négligeable, les effets psychoactifs inexistants. Au dessus de ce seuil, le produit devient un stupéfiant au regard de la loi.